
Simplement aider … sans partis pris
Pour que les familles, base de la société, puissent s’organiser librement, je propose …
Après 25 ans d’entreprenariat, 16 ans de politique au niveau communal et cantonal, je m’engage résolument, par devoir et sans partis pris, à aider mon prochain, simplement, selon les principes : sachons rester humains, sachons respecter et partager, sachons nous contenter ! En effet depuis plus de 40 ans je constate que la politique, tant suisse que cantonale, tend vers une politique de blocs et d’affrontements, entraînant d’une part un accroissement des référendums et initiatives, et d’autre part une augmentation marquée des mécontents et des déçus de la politique, et parallèlement de l’abstentionnisme. Pour redonner à ces électeurs l’envie de s’intéresser à la chose publique et pour renouer avec de véritables discussions consensuelles en tout ce qui touche la politique, je me présente comme candidat indépendant, avec pour but la prospérité de toute la population neuchâteloise, dégagé de toute obligation de servir prioritairement un parti et ses membres. Mes objectifs politiques visent à établir une société plus humaine dans laquelle il sera possible à chacun d’avoir les moyens de choisir librement et d’assumer son mode de vie. Pour y parvenir je propose un programme avec 4 axes principaux : - la défense de la place centrale du travail dans la société. - la reconnaissance financière du travail de care sans lequel notre société ne pourrait tout simplement pas exister. - la préservation de la nature par son usage respectueux. - le soutien au pouvoir d’achat de tous par une répartition plus juste des charges.
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Aider les personnes qui travaillent : Pour que chaque personne puisse vivre dignement, elle doit pouvoir travailler et obtenir une juste rétribution de son travail. Le travail reste une valeur centrale. « savoir se contenter pour les uns » et « partager » pour les autres seront les lignes directrices, avec : § la suppression des dérogations au salaire minimum ; § le relèvement substantiel du salaire minimum avec adaptation de celui-ci en fonction de la situation familiale. Pour l’économie cette augmentation du coût de production pourra facilement être compensée par une diminution de la marge ou des dividendes. L’expérience montre que l’augmentation des salaires ne touche jamais, ni le nombre de places de travail, ni la production, tant que le surcoût peut être géré à l’interne . Lorsque les salaires auront augmenté, les dépenses sociales de l’Etat baisseront et l’économie qui en résultera pourra permettre soit une baisse fiscale, soit un remboursement de la dette, ou encore une augmentation des investissements.
Aider les proches-aidants : Pour que toutes les formes de travail soient reconnues, y compris, et surtout, le travail de care. Ce type de travail est indispensable à la société et à l’économie. Il est porté dans sa très large majorité par des femmes. Il doit être reconnu en tant que tel. C’est pourquoi je propose que : § l’Etat paie les assurances sociales de ce groupe de personnes ; § l’Etat, aidé du privé, mette en place un soutien organisationnel basé sur le droit du travail (par exemple le droit aux vacances…) ; § l’Etat mette en place une allocation pour les proches-aidants selon leurs conditions particulières de vie. Une adaptation au marché du travail est aussi nécessaire : § par la création de congés pour proche-aidant ; § par une organisation professionnelle plus souple, non seulement pour les imprévus : par exemple horaires adaptés, mais aussi pour le long terme : par exemple en facilitant les remises à niveau pour la reprise du travail ; § en favorisant le temps partiel, ce qui permettra aux hommes d’être à la « maison » aussi. Cela entraînera une augmentation des charges de l’Etat mais lorsque ces femmes arriveront à la retraite sans avoir manqué une année de cotisation, inévitablement l’Etat aura un retour sur investissement par une baisse des aides sociales. De manière générale l’application de ces deux premiers points permettra une meilleure cohésion sociale ainsi qu’une plus grande intégration sociale des femmes, une plus grande autonomie financière individuelle et une plus grande indépendance organisationnelle des familles
Aider à préserver la nature : Pour préserver la nature, pour lutter contre le dérèglement climatique, le mitage du paysage, la perte de terres agricoles et la perte de la biodiversité je propose : § la densification en construisant les immeubles plus haut ; ainsi on préservera les espaces verts en ville ce qui permettra de créer des corridors verts ; § de promouvoir des améliorations éco/énergétiques : solaire, isolation, eau, éolien privé ; § de rendre obligatoire la pose de bornes de recharge dans les immeubles. Pour cela il faudra accorder : § un soutien aux entreprises qui veulent mettre en place une économie circulaire par un fonds étatique alimenté selon le principe du pollueur-payeur ; § un soutien aux propriétaires qui pourront choisir, soit d’être aidés par l’Etat, mais en contrepartie sans possibilité de déductions aux impôts ni augmentation des loyers, soit de faire un investissement personnel qui pourra entraîner une déduction aux impôts. Ces mesures permettront une diminution des atteintes à la nature, qui pourra se régénérer et prospérer durablement, garantissant la vie des générations futures.
Aider à une plus juste répartition des charges Pour une plus juste répartition des charges pesant sur la population, il faut que les impôts, les taxes et autres prélèvements soient répartis équitablement, afin que l’ensemble de la population puisse vivre convenablement de son revenu. Pour y parvenir je propose que : § les taxes sur les énergies indispensables à la décarbonation de notre société, comme l’électricité qui est aussi indispensable à notre société décarbonée que l’eau l’est à la vie, soient abaissées, et que toutes les dérogations soient supprimées ; § chacun paie un impôt en fonction de ses revenus globaux, par exemple : si l’employé doit déclarer la totalité d’une prime qu’il a reçue, alors les dividendes des sociétés doivent être taxés à 100% de la même façon. De même les revenus provenant d’une aide de l’Etat quelle qu’elle soit doivent être déclarés afin d’éviter des cumuls importants non imposés ; § l’Etat, tout en sachant rester discret, assume son autorité en reprenant la main directement sur toutes les sociétés et associations paraétatiques.
En conclusion : Je m’engage pour la FAMILLE comme noyau social, pour la JUSTICE, pour une ECONOMIE RESPONSABLE qui crée des emplois locaux, pour le RESPECT de la nature, et pour notre INDEPENDANCE dans nos choix de vie.